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 Can I believe when I don't trust ? | ft. Cleryl

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Can I believe when I don't trust ? | ft. Cleryl Vide
MessageSujet: Can I believe when I don't trust ? | ft. Cleryl   Can I believe when I don't trust ? | ft. Cleryl EmptyMer 21 Sep - 15:36

    hey dude ! what the hell ?


















Je flâne, je m'ennuie, et pourtant le temps passe trop vite. C'est à n'y rien comprendre. Je pensais vivre ; je réalise soudain que je n'ai fait que survivre, et j'ai mal au cœur. Mal d'aller si vite et si doucement, mal de l'air et de l'apesanteur. Je ne suis pas grand chose, et pourtant je ne suis pas rien - même mon oncle a un peu d'estime pour moi, malgré l'amour inconditionnel qu'il porte à son aînée et le peu d'intérêt à sa cadette. Oui, il me considère, il me juge, il m'apprécie - peut-être. Je ne suis pas si inutile. Et le temps qui me berce, qui m'emporte, qui m'emmène, me joue des mauvais tours, je suis persuadé de ne pas bouger et paf ! j'ai pris 5 ans. Cinq ans, des rides, mais pas de respect. Je m'en fous. Qui mérite le respect a trop vieilli pour mériter de vivre ; je ne veux pas mourir. Je suis trop jeune. Et le temps passe, et passe, et passe, et je suis brutalement interrompu dans mes pensées.

Non. Non, ce n'est pas possible. Cette sensation, cette rupture, ce brusque trou, cet arrachement dans mes entrailles, l'impression d'être vidé de son essence, je... Non. Non, c'est impossible. N'importe où, n'importe quand, mais... aujourd'hui, et ici ? C'est incroyable, absolument impensable, que peut-il donc bien faire si loin de chez lui ? Je ferme les yeux. Mon don me revient, mon aura se reforme - boomerang, il part, il revient, lui s'en va. Je ne m'ennuie plus, le temps perd son intérêt, je veux savoir. Hé, mon pote ! Mais qu'est-ce que tu fous dans cette ville de malades, par un temps pareil en plus ? Fin de l'été, à peine, et voilà que la pluie s'annonce, celle-là, pleine de surprises, cette eau grise et froide qui me rend heureux, et qui te rappelle ton Écosse. Hé, mon pote ! Pourquoi t'es pas chez toi ? Hé mais attends ! Pars pas si vite. Attends-moi.

J'abandonne mes pensées, et je perds le fil, je coupe la connexion, il n'y a plus que mes jambes, plus de cerveau, je ne suis pas rapide, mais je suis endurant, j'tiendrai longtemps, je le cherche. Je l'attends. La coupure, la rupture, celle qui fera tilter mon cerveau et court-circuitera mon réseau. Ha. Plus de courant, je capte pas, je veux voir, je ne vois pas. Il n'est pas loin. Je le sais, je le sens, dans mon don qui tressaille, et disparait, et revient. Il sait que je suis là ; c'est certain. Il a du me reconnaître. Soit il se cache, il se tapit, soit il se barre - ah le salaud -, soit il me cherche aussi. Bon sang mais qu'est-ce qu'il fiche ici ? Je tourne dans l'angle de la rue ; je cours toujours. Un chapeau. Au loin. Je le vois ; oui. Hé ! Arrête-toi ! 23143




    you didn't see me... got it ?


















Dernière édition par Chuck O'Sullivan le Lun 14 Nov - 20:22, édité 4 fois
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Cleryl Carter
admin ; ça fume dans ma tête
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Cleryl Carter


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MessageSujet: Re: Can I believe when I don't trust ? | ft. Cleryl   Can I believe when I don't trust ? | ft. Cleryl EmptySam 24 Sep - 13:57

Hj : Fais voir ce que ça donne sans l'italique, là ca bousille un peu les yeux.

La rencontre avec cette fillette descendue de la lune m'a laissé pensif. Je revois encore ses yeux couleur baignade astrale dans flaque d'eau translucide, et son visage ovale, cerclé de rouge. Je suis pensif. Je suis abasourdi. Je suis... étonné. Cela m'a cloué. Ou plutôt m'a engloutit. Je surnage dan un abîme de pensées et questions sans réponses, le cerveau en ébullition. Ca fume dans ma tête. Les mots, je les connais par coeur. Il tournent dans mon esprit, se chevauchent, se mêlent. Une conviction naît en moi : c'est aujourd'hui. C'est elle. C'est elle ? Le Gardien. Cela peut-il être si simple ? Si simplement absurde, s'entend ?

Pour une fois, j'ai une pensée affectueuse pour le dévoreur de mes nuits blanches. Iroshima n'est pas qu'un être inutile, écailleux, sadique et dépendant de moi. Il peut aussi être utile -même si ce n'est pas de son fait- c'est bon à savoir.

Mon pouvoir une brève seconde s'affole, et le contrôle m'en échappe, il s'étend. Pouf ! Sur un kilomètre, le courant s'agite! Je suis le requin. Fermant les mâchoires, je laisse aller et venir les remous. Me voilà invisible.

Cette agitation, qui fait vibrer le Paris gris, la Dame aux pleurs figés, projètent sur les murs des mouvances inédites. Les larmes coulent, le gris se nuance. Mon coeur s'allège, le ciel aussi, les nuages ont bougé. Le Soleil mutin, ne se montre pas, mais quelques rayons hasardeux effleurent du bout de leur doigts de fée le Sacré coeur. Chuck à Paris ? Chuck à Paris. Pourquoi ? Comment ? que fait-il donc là ? Il me cherche. Mon pouvoir s'agite. Sur une inspiration, je le resserre autour de moi, comme une jeune femme son voile de dentelle. C'est facile. La jeune femme ne se bat après tout qu'avec le Mistral. Un coup d'oeil furtif. Il me cherche. Que faire ? Le voir, ne pas le voir ? Un artiste crayonn sur le sol le visage" d'une dame au regard lointain. Quelques uns s'arrètent. Une pièce teinte dans l'écuelle d'étain posée près de son attirail disparates de craies au couleurs vives. Sur le gris, un visage prends vit. Le sourire mélancolique arète les passants. Les passants qui ne passent plus. La foule s'ébroue. Que fait-il ici ? Une foule. Une foule de questions. La ville des lumières. Le Gardien. Je suis perdu.

Foutu môme. Que fait mon petit préféré, mon mignon, mon adorable Chuck par ici ? Avec ses petites joues de bébé et son air insolent, il est le plus adorable de mes Myrtilles. Mais là, bordel de bon sang de bulbe de Mandragore atrophié, il me fait chier!

Haha. Il veut me voir ? Il est derrière moi. J’arrête de marcher, et me tourne vers lui. Relâche ma parure, qui s'étire et ondule dans le vent impalpable de la Toile. Son aura s'agite, le petit poisson tentant de se débattre. L'insolent voudrait passer outre. Il ne résiste pas bien longtemps, trop occupé à brasser de l'air, apparemment en nage. Le requin que je suis le tétanise. Pourtant, il ne fuira pas, et si l'on devait le manger, c'est sur une dernière boutade, un dernier éclat de rire qu'il disparaîtrait. Si son Don s'effraie d'un rien, le culot de ce petit être ne s'aurait qu'être plus grand que moi. Que je l'aime. J'insolence à des limites. Chuck n'en a pas. Un brin de sourire et d'accent Écossais perce dans ma voix, tandis que j'emprunte la langue de Zola.


-"Bonjour petit Sullivan"


Dernière édition par Cleryl Carter le Dim 25 Sep - 18:12, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Can I believe when I don't trust ? | ft. Cleryl   Can I believe when I don't trust ? | ft. Cleryl EmptySam 24 Sep - 16:01

    hey dude ! what the hell ?


















Il m'a senti, je le sais, je le sens, il me sent, on sait tous les deux que l'autre est présent, et l'air est chargé d'une électricité de magie. J'aime son don, qui me fait me sentir impuissant et mauvais, juste mauvais, juste sans intérêt, avec dans mon sang des étoiles et des étincelles de magie qui ne servent plus à rien, mon aura qui est figée, glacée, comme prise dans l'étau du temps, du vent, qui ne bouge plus et me retient prisonnier. Je suis une prison pour moi-même, je suis ma propre cellule, je suis malheureux et sans vie, je suis vide, vide, vide, et mon don est parti, je ne pirate plus rien - j'aime être un voyou. Il est là, à demi-retourné, son chapeau enfoncé sur le crâne, et je veux respirer, mais je ne peux plus. L’avantage avec lui c'est que je ne respire pas, non, jamais, jamais, je fume, et c'est mieux, bien mieux, tellement mieux, je me sens libre, et libéré, et heureux, et là pourtant, malheureux, malheureux comme dans une bulle, sans bulle pour m'y retenir, et coincé, oui, coincé, pourtant. Je souris, je veux sourire, je suis surpris, je ne le veux pas mais je le suis, surpris, par lui, par son regard, par son sourire, par sa présence et par mon don qui s'est barré - ah le salaud -, par lui, par la présence de son don qui donne l'absence du mien, et par l'odeur de la pluie qui tombe doucement.

Il ne pleuvait plus, mais il pleut. De nouveau. J'aime la pluie, elle est belle, elle est froide, elle est neuve, elle danse, et elle chante, sur son chapeau, sur le carreau, et les pavés, les beaux pavés, j'aime Montmartre, et les descentes, et les montées, j'aime cette colline, celles d'Irlande, celles d’Écosse, sa petite Écosse, qu'il abandonne. Il me regarde et je ne comprends pas, je ne saisis pas, la nuance de son regard, la nuance de ses couleurs, qui me disent non quand son sourire me dit oui, qui me parlent du faux quand ses intonations sont vraies, qui me disent au-revoir quand il dit bienvenue, et des bras qui me fuient quand j'y cherche l'amitié. Hé, man, qu'est-ce que tu fous ici, et pourquoi tu souris ? Carter ne sourit pas, Carter pense, Carter ne blague pas, Carter se plante, Carter n'accueille pas, Carter fume, mais Carter ne m'envoie pas au loin, ne me regarde pas comme un homme, il me regarde comme un môme, il ne me voit pas comme un élève, il me voit comme un boulet, il ne me sait pas malin, il me connait malin, il ne me comprend pas, il avait déjà compris. Et là dans son regard qui se barre, qui se casse, qui s'en fout, je ressens des sentiments que Carter n'éprouve pas. Et je comprends pas.

Hé man à quoi tu penses ? Je veux savoir, je réfléchis - non, je ne réfléchis pas, la réflexion vient à moi, toute seule, c'est automatique, j'y suis pour rien, je veux même pas, je veux même plus, mais non, mais non,; je ne retiens plus rien, ça vient tout seul, tout seul, mes neurones qui ne s'échauffent même pas et se jettent sous le train en marche - des fous, mes neurones, ceux qui restent en tous cas -, et ils veulent savoir, ces cons, ils veulent comprendre, pourquoi, pourquoi, pourquoi, comment, lui, ici, pourquoi, et dans quel but, et ce regard bordel, ce regard, mais pourquoi ce regard, qui dit peine et douleur, qui dit je ne comprends pas ce qu'il dit, qui dit merde, qui dit jm'en fous ce qu'il dit, et pourtant, pourtant, il en dit des choses ce regard, il en dévoile des sentiments, des impressions, des pulsions - parce que Carter a des pulsions ?

CLERYL
Bonjour, petit Sullivan.

Et je réfléchis sans le vouloir, et je comprends pas, mais à quoi tu penses man, à quoi tu penses ? Bordel j'aime pas ce regard, j'aime pas tes yeux, j'aime pas tes yeux d'abord, je les vois pas, mais ce regard, ça je le vois - j'suis pas con non plus. Mais c'est pas possible, mais c'est pas vrai, mais je veux pas, je veux pas, je veux pas, non je veux pas avoir à réfléchir même avec toi, tu le sais, en plus, que je ne veux pas, que ça vient tout seul, que c'est automatique - comme sur les bagnoles -, que j'y peux rien, et que j'y peux rien, mais que j'ai pas le choix, pas souvent, pas le choix, jamais, jamais, jamais le choix. Automatique, la réflexion, qui vient toute seule - ah la salope -, et je veux pas, foutu robot, foutu robot, c'est pas permis, c'est pas permis, ça devrait pas, d'être Fruit et surdoué à la fois, je déteste, je déteste, je déteste ça, je fume à ton avis, c'est pourquoi ? Plus réfléchir, plus penser, plus savoir, plus jamais. Mais merde, me regarde pas comme ça, qu'est-ce que j'ai fait encore, j'ai rien fait encore, allez, man, pourquoi, vas-y, pourquoi tu m'regardes comme ça ? Je vois pas tes yeux mais me mens pas, je le vois bien, je le sens bien, t'es louche, t'es fourbe, t'es lâche, tu baisses la tête, vas-y, profite, t'as ton chapeau, je te déteste, je comprends pas, je saisis pas, et la machine pète un câble, elle tourne trop vite, elle siffle, elle explose, c'est fichu, c'est fichu, c'est foutu - sales robots.

CHUCK
Hé meeeeerde, Carter. Dis-moi pourquoi tu fais ça.

Il parle français, je parle français, pourquoi on parle français ? On est britanniques, britanniques, on parle anglais, mais non, mais non on parle français... Je ne dis pas ce que j'entends par "ça". C'est quoi ? Rien, rien. Quoi, non, il comprendra, il saisira, il est pas con, j'dis pas bonsoir, je veux pas, il m'énerve, il m'énerve - j'ai pas fumé, je m'énerve vite. Je veux pas savoir, mais ma tête oui, et je la hais. Ce que je la hais. Je me hais. Et j'veux comprendre.



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